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L'Énigme du saint Graal
L’Énigme du saint Graal

Jean Markale

L’Énigme du Saint Graal

Auteur(s) : Jean Markale

Editeur : Le Rocher (6 octobre 2005)

De Rennes-le-Château à Marie-Madeleine

L’Énigme du saint Graal
Jean Markale

Le Graal ? Tout le monde le cherche, mais personne ne sait exactement ce que c’est. Des fictions romanesques récentes n’en font pas un objet spécifique, mais une sorte de secret concernant une possible postérité de Jésus-Christ et de Marie-Madeleine, dont l’étrange village de Rennes-le-Château, dans l’Aude, aurait été le refuge et le point de départ d’une nouvelle croisade. Cette hypothèse s’appuie sur le fait que, dans les manuscrits du Moyen Age, la graphie Sangréal peut être séparée en deux termes, d’abord « Saint-Graal », ce qui ramène à l’image d’un vase contenant le sang du Christ, mais ensuite « Sang Royal », ce qui a une toute autre signification. De toute façon, le mot graal provient de l’ancien occitan gradal, et désigne un simple récipient. Dans ces conditions, on peut y mettre tout ce qu’on veut, le meilleur comme le pire. Et l’on ne s’en est certes pas privé au cours des siècles.

Cet ouvrage de Jean Markale a pour but de remonter aux sources mêmes du thème du Graal, un roman inachevé de Chrétien de Troyes, à la fin du 12e siècle. A partir de là, on s’efforcera de montrer, à travers diverses œuvres littéraires, quelle a été l’évolution du thème et surtout ses perversions à travers Parzival de Wolfram von Eschenbach, répercuté dans l’opéra de Richard Wagner, mais également dans le cadre de certaines sociétés secrètes comme les Illuminés de Bavière ou l’énigmatique Société Thulé qui est responsable de l’éclosion du nazisme. Car les nazis, Himmler surtout, ont recherché le Graal qu’ils considéraient comme un secret permettant l’obtention d’une énergie absolue. Et tout cela mène à l’image de Marie de Magdala, tant honorée à Rennes-le-Château, qui est probablement la « Porteuse de Graal » présentant au monde ébloui l’étonnante lumière du « Sang Royal ».