aller au contenu
Diable de Campénéac agenouillé sous la chaire

Le Diable de Campénéac

Voir la vidéo

Dans l’église de Campénéac (Morbihan), la statue représentant un Diable agenouillé sous la cuve de la chaire a de quoi surprendre les visiteurs. Une telle représentation du démon dans une église paroissiale est plutôt rare (même si les bretons sont familiers avec la figure de l’Ankou). Et cette statue en bois de chêne est d’autant plus intrigante qu’on ne sait pas grand chose sur son installation, et encore moins sur son auteur, inconnu.

Diable de Campénéac, une présence insolite dans une église : Patrimoine de #Broceliande [ép. 13]

Infos pratiques

Église paroissiale en libre accès toute l’année.

Bon à savoir

L’église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge est un lieu de culte qu’il convient de visiter dans le plus grand respect. Les visites sont possibles uniquement en dehors des célébrations religieuses.

Dans la nef de l’église, sous la chaire à prêcher haute de 7 mètres, la statue du Diable, la tête basse, semble comme écrasée sous le poids symbolique de la parole divine. Son visage grimaçant (avec son nez arraché par un paroissien revanchard !?!) et ses ailes repliées racontent la défaite du Mal face à la parole de Dieu. Sculptée au milieu du 19e siècle, lors de la reconstruction de l’église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge, cette œuvre n’avait pas qu’une fonction ornementale : elle servait au curé de l’époque à rappeler aux fidèles que même le démon devait se soumettre à la foi chrétienne. Au-dessus de lui, l’archange Michel, javelot pointé vers le Diable, achève de sceller cette victoire éternelle du Bien sur le Mal.