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Château de Trécesson

Le château de Trécesson

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Le château de Trécesson, entouré de douves, est un superbe échantillon de l’architecture féodale du 15e siècle. Situé sur la route entre Campénéac et Paimpont, il mérite le détour. C’est sans doute le plus beau château de Brocéliande... et le plus chargé en histoires étranges.

Infos pratiques

Campénéac Carte

Vue remarquable sur le château et les douves depuis la digue en accès libre, toute l’année !

Bon à savoir

Ouvert aux visites pour la période estivale jusqu’au 31 août.
Du lundi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h30.
le dimanche de 14h30 à 17h.
Fermé les 15 et 24 août.
La visite comprend les extérieurs, le colombier, la cour d’entrée, la cour d’honneur, la chapelle ainsi que certaines parties intérieures du château datant du 15e.
Visites guidées uniquement : Entrée 8€ (5€ en tarif réduit : familles nombreuses, étudiants, demandeurs d’emploi). Supplément animation « revenant » : 4€
Règlement en espèces ou chèques uniquement.

Trécesson est cité dès l’an 843 mais le château actuel a été construit à la fin du 15e siècle par Jean de Trécesson, chambellan du duc Jean IV. Il resta dans sa famille jusqu’en 1773 où il passa aux mains des Le Prestre de Châteaugiron. Pendant la Terreur, le député girondin Defermon y resta caché plus d’un an. Acquis ensuite par un payeur aux armées, M. de Sivry, celui-là même qui est inhumé dans la chapelle St-Jean, il fut affecté pendant la Restauration à l’École d’Agriculture du Morbihan.

Les légendes du château de Trécesson

Le château de Trécesson en Campénéac est le cadre de cinq légendes. La plus connue et la plus ancienne d’entre elles est celle de La Mariée de Trécesson publiée pour la première fois en 1824 dans le Lycée armoricain. Trois autres légendes collectées au 19e siècle s’y déroulent. Une dernière est publiée en 1932.

Les légendes du château de Trécesson
par Encyclopédie de Brocéliande

La Dame blanche de Trécesson

Plusieurs histoires étranges se rattachent au Château de Trécesson comme « la Chambre aux Revenants » ou le « Pied d’Anon ». Mais la plus connue est celle de la fiancée de Trécesson ou Dame Blanche.

Les récits varient dans le détail mais sont d’accord sur le fond. Cette histoire énigmatique raconte qu’aux environs de 1750, par une nuit d’automne, une jeune fiancée, revêtue de ses habits de noce, fut enlevée de son carrosse par deux gentilshommes masqués. Sous les yeux d’un braconnier caché à proximité et totalement terrifié par la scène, la jeune dame fut enterrée vivante dans le jardin du château.

Le lendemain, M. de Trécesson, averti par le témoin du crime, fit exhumer la victime. Elle respirait encore, mais rendit le dernier soupir avant d’avoir pu révéler le nom de ses bourreaux. On ne sut jamais qui elle était et pourquoi ses assassins lui avaient-ils réservé un sort aussi cruel.

Dans la chapelle du château, la robe nuptiale, le bouquet et la couronne de fleurs de la jeune victime restèrent sur l’autel, exposés à tous les regards, jusqu’à l’époque de la Révolution.

La Mariée de Trécesson

La légende de la Mariée de Trécesson a été l’objet de nombreuses publications. Dès la première parution en 1824, elle apparait comme inspirée d’une histoire locale véridique. Progressivement incorporée aux traditions de la forêt de Paimpont, cette légende sans lien avec l’imaginaire arthurien a inspiré un culte des reliques ainsi que la croyance en une Dame blanche hantant les abords du château.

La Mariée de Trécesson
par Encyclopédie de Brocéliande