Le chêne à Guillotin
Un arbre « millénaire »
Remarquable par ses dimensions (9,6 m de circonférence), ce chêne pédonculé est le plus spectaculaire des gros arbres de la forêt de Paimpont, et l’un des plus anciens de Bretagne. Autrefois appelé « Chêne des Rues Éon », il est devenu « Chêne à Guillotin » dans les années 1970.
Infos pratiques
Concoret Carte
Protégez-le et protégez-vous ! Ce vieil arbre est fragile. Certaines de ses branches peuvent tomber à tout moment. Alors merci de l’observer à distance, derrière la barrière.
Le chêne à Guillotin est accessible aux personnes à mobilité réduite.
On dit qu’il aurait 1000 ans... En réalité, il a plutôt environ 500 ans. Son nom actuel lui vient de l’Abbé Guillotin, un prêtre réfractaire qui à la fin du 18e siècle, aurait trouvé refuge en son sein.
Mais l’histoire de la toile d’araignée tissée dans l’ouverture de sa cachette et qui le sauva des soldats révolutionnaires, semble être celle d’un autre prêtre de la paroisse, un certain Joachim Masson. L’événement se serait déroulé à la même époque à environ 4 km du chêne des « Rues Éon » au lieu dit « Château-Gris » en Mauron. Le chêne creux qui s’y trouvait ayant disparu, l’histoire de l’abbé réfractaire de Concoret, jusqu’ici orphelin d’un site, peut désormais se fixer au “Chêne à Guillotin”
, quitte à prendre quelques libertés avec la réalité.
L’ancêtre est creux depuis des siècles. Et malgré cette blessure, il ne fût pas abattu. Une tradition orale rattache le chêne remarquable à Éon de l’étoile, un hérétique du 12e siècle qui vivait dans les parages. Éon y aurait caché un trésor.
Peut-être y a-t-on rendu la justice, payé ses impôts ou célébré quelque culte ? Le « Chêne à Guillotin » est aujourd’hui un témoin et un vecteur des traditions populaires locales.
Labellisé Arbre Remarquable de France en 2017 par l’association A.R.B.R.E.S
Fin 2019, la plateforme en bois entourant le vieux chêne a été retirée. Elle avait été installée en 1998 pour protéger l’arbre du piétinement des nombreux visiteurs.