Construit en 1629 donc bien après que le « Val Enchanté » ne devint la résidence des fées ; que le « Val des Faux Amants » ne fut le pénitencier des pêcheurs en amour et que les chevaliers intrépides ne se heurtent à la présence des géants et des monstres pour pénétrer le « Val Périlleux ».
Pour que tournent les meules du moulin, il faut de l’eau. Le ruisseau du Gué de Mony (appelé aussi Rauco) bénéficie bien de la complicité des cinq vallons dont le ruissellement grossit son cours d’eau mais, malgré cela, son débit est insuffisant pour permettre d’actionner les meules en toutes saisons.
Ainsi, trois autres digues furent construites en parement de schistes et de terre. Elles barraient la vallée et s’échelonnaient sur plusieurs centaines de mètres. Au total quatre étangs se déversaient les uns dans les autres en amont du moulin.
Cela n’a pas suffi ! En 1823, les quatre étangs étaient présents sur les données cadastrales. En 1892, l’écrivain Félix Bellamy constate que « les chaussées ont été coupées ». Le Miroir aux Fées était le seul qui restait. Le quatrième étang a été remis en eau en 1988. On ne connaît pas la date de l’éventration des digues, ni les vraies raisons. Le moulin est abandonné en 1930 après avoir moulu pendant près de trois siècles, le seigle, l’avoine et surtout le blé noir.